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Pyrrhonismique

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11 janvier 2008

Carnage à La Poste, tirée d'une histoire vraie.

Une histoire que j'ai vécu, mais , dans l'intérêt du récit, que j'ai un peu modifié.

L'histoire commence par un froid matin de décembre. Dans sa golf match surboostée, Mad-Mart roulait à tombeaux ouverts.

Il faut préciser qu'à la fin du XXé siècle, l'humanité subit une crise climato-nucléo-vulcano-bactério-alienique qui la mit en proie à des mutants porteurs de fléaux qui diminua sa population de 4%.

Mad Mart faisait partie des survivants,se cachant la nuit et voyageant le jour pour survivre et échapper au virus du sida qui était désormais aéro-transmissible.

Bref, ce matin-là Mad Mart roulait à plus de 50km/h sur une sortie d'autoroute, là où se trouvait jadis la ville lumière de Nanterre. Il écoutait Nevermind de Nirvana, mais c'est une autre histoire.

Un mutant muni de jumelles à capteur de vitesse était lachement dissimulé dans la jungle longeant l'avenue de la république. 58 km/h! crac!

Une semaine plus tard, une flèche sur laquelle un mot était enroulé, tirée par l'arc de chaire et d'os humains d'un mutant, se planta dans l'épaule de Mad Mart. Le mot disait ceci: excès de vitesse , 90€, 1 point en moins, à envoyer en recommandé avec accusé de réception.

Mad Mart frémit, plus par la lecture de ce mot que par son épaule perforée : il doit aller à la poste.

Le lendemain, Mad Mart arriva à la poste de la fouilleuse à 3h de l'aprem, il pensait ingénument qu'à cette heure-ci, la poste ne serait pas bondée.

La queue se déroulait jusque sur le trottoir.Une centaine de milliers de vieux était venu poster leur lettre et en même temps discuter longuement aux mecs derrière le comptoir.

3 jours plus tard, Mad Mart y était encore. Il avait heureusement eut la présence d'esprit d'apporter une tente, une couverture thermique et des vivres. D'autres n'ont pas eu cette chance: de nombreux corps pétrifiés par le gel s'amoncelaient sur le trottoir. Les corbeaux commençaient à les dévorer tandis que les loups s'attaquaient déjà aux survivants,attendant désespérément sur le trottoir que la queue avance et leur permette d'entrer. Mad-mart avait pu installer son bivouac à l'intérieur, mais rien n'était encore gagné.

Les vieux se faisaient une joie malsaine de sortir une à une les pièces de 1 centime qui abondaient dans leur porte-monnaie sans fond , alors que la personne au guichet (forcément une stagiaire incompétente) regardait les touches de sa calculette d'un air paniqué ou fouillait les innombrables tirroirs remplis de paperasse. Mad Mart approchait progressivement du but.

Je passe les détails, mais lorsqu'il arriva enfin au guichet, il demanda d'envoyer sa lettre en recommandé avec accusé de récéption et put s'apercevoir (même si ca ne faisait aucun doute) que la guichetierre était bien une incompétente. Peu importe, pour envoyer un recommandé, il n'était pas forcément utile d'être sorti de polytechnique, il suffisait de donner à Mad Mart un coupon à remplir.

Tandis que Mad Mart s'appliquait à remplir les centaines de case, l'atmosphère au sein de la poste devint soudainement lourde.

Les gens non-vieux, tiraillés par la faim (il n'avait pas pensé à apporter des vivres), s'apprétèrent à s'adonner à un acte de canibalisme envers une stagiaire d'une entreprise, sans doute du même âge que Mad Mart,non-munie d'une "carte pro" mais qui accompagnait un "pro".

Tous deux avaient posté ensemble des colis mais, alors que le pro qui l'accompagnait s'en fut allé, cette jeune stagiaire profita du fait qu'elle avait déjà posté des colis pour ne pas se donner la peine de refaire toute la queue et passer directement au guichet pour poster des lettres , semblait-il, personnelles.

Les canibales n'avaient pas raté un instant de la scène et grondèrent.

Pendant ce temps, au guichet de droite, Mad mart laissait passer quelques vieux par "solidarité", sous l'invitation insistante de la guichetierre. Un vieillard sénile, bavant et bredouillant, succédait à une vieille hystérique qui avait méticuleusement choisi 15000 timbres, bien sûr un par un. Ce vieillard en question était muni de plusieurs porte-monnaies, comble de la perfidie, dont la profondeur, bien entendu, rivalisait avec celle de la fosse des mariannes. Il lui fallut une heure pour payer 2euros 83: la monnaie qui lui restait dans son premier porte-monnaie n'étant pas suffisante, il du prendre son deuxième (je dis deuxième parce que peut-être en avait-il un troisième...?) porte monnaie, planqué dans les tréfonds d'une poche intérieure de sa veste géante. Impatienté par cette pathétique farce, Mad Mart décida d'abréger cette torture visuelle en proposant au vieillard de payer ce qu'il restait. Le vieillard refusa bien sûr, préférant mourir que d'être dépendant d'un jeune cheveulu!

Revenons aux canibales, qui maintenant s'entre-déchiraient. La stagiaire hurlait "mais attendez, je suis une professionelle!" pour empecher les canibales furibonds de lui dévorer un second bras. Les anthropophages, bien décidés à poursuivre leur massacre, vociferèrent "qu'est-ce que vous croyez, qu'on est en vacances?".

La bataille faisait rage, chacun prenant parti pour tel ou tel camp, des têtes, aux visages déformés par l'effroi, volèrent. Le sang coulait à flot et chacun arrachait à pleine main , qui un morceau de chair, qui un organe vital.

La stagiaire, maintenant réduite à un tronc palpitant et sanguinolant, trouva la force de crier: "j'étais avec le monsieur avant, lui il a une carte pro... je travaille pour une entreprise!".

Soudain, l'un des canibales désigna Mad Mart, qui attendait toujours que le vieillard se décide enfin à sortir les pièces de son second porte-monnaie. Il dit en le montrant d'un doigt partiellement arraché:"Moi aussi je suis avec ce monsieur , et pourtant je fais la queue!" . C'était bien évidemment un mensonge, Mad Mart ne travaille que pour lui.

Finalement, le vieillard réussi à donner la somme escomptée et Mad mart pu rendre le coupon pour que la lettre en recommendé soit postée. Mad Mart dégaina sa carabine et tirait sur quiconque s'approchait de lui... Il se frailla ainsi un passage jusqu'à la sortie. Il venait de vivre le tristement célébre carnage in the temple of the poste.

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10 janvier 2008

vies insubstancielles, suite...

U-blog n'existe plus

Vox, c'est de la merde.

J'ai décidé de redéménager mon blog, en laissant quelques notes derrière moi.

Les photos en moins, et les notes inutiles ou honteuses restent sur vox (le seul endroit où elles peuvent être, skyblog ne permettant de mettre qu'une photo à la fois).

Dès mars 2005, j'écrivais un blog (mettre des photos et dire " je t'adore, reste comme t'es" n'est pas "écrire un blog", c'est tenir un album photo aux remarques stupides ; et être fier d'afficher sa vie minable aux yeux de n'importe quel déséquilibré ... j'y reviendrais peut-être.) et j'avoue que je ne fus jamais fier du résultat, mais enfin...

Certains "bons" articles ont disparu, mais j'ai posté ici les articles lisibles (par contre je ne me suis pas fait chier à les retoucher... sachant que la plupart ont été écrits "au fil de la plume" et que ma lassitude se fait sentir à la fin des notes.

10 janvier 2008

"Pour marquer le coup, rien de telle qu'une autobiographie" 27 octobre 2007

Moi, Martin (toi Jane), mes vies et mes oeuvres immatérielles.

Après des débuts pathétiques sur skyblog, le Grand Martin s'exila sur u-blog où il connut la gloire et la puissance. Visitées par des milliards d'internautes, ses notes philosophiques à l'humour caustique firent la joie du monde cultivé de la blogosphère.

L'inspiration était grande et le talent immense.

Le bonheur ne dure qu'un temps... par un froid matin d'automne, u-blog se brula la cervelle avec un revolver... obligeant le Grand Martin à s'exiler à nouveau vers une contrée lointaine et fort peu accueillante.

Sur u-blog le Grand Martin arborait fiérement l'art-work de the wall. Sur vox, fis de tout ce luxe et de cette superbe, un modeste fond en base def' et prédéfini lui sert de manteau pour se réchauffer. Oui, c'est moche, et Martin n'est plus le Grand parmi les grands, il n'est qu'un étranger dans un monde merdique.

10 janvier 2008

"Légende urbaine pour adolescents" 12 septembre 2007

Jonathan est passé par tous les types de modes.

A 13 ans, il venait de découvrir Sum 41 et Blink 182, c'est tout naturellement qu'il s'habilla en skater comme ses potes, s'initiant ainsi au dur mais cool "skate".

Le jour où il apprit à faire un Ollie, il découvrait KoRn et Nirvana. C'était également le jour de ses 14 ans, il eut comme cadeau une splendide Squier sur laquelle il peinait à sortir un smells like teen spirit hors de temps.

Quelques jours plus tard, il arborait fiérement un pull Nirvana et un 501 déchiré. Il était devenu ce qu'on appelle un grunge.

Le grunge c'est facile mais c'est un peu répétitif, au bout d'un an il s'était lassé de tous ces In Bloom, ces Come as You Are etc...

Un de ses potes lui fit alors écouter Marylin Manson. Il décida donc d'être un gothique. A 15 ans il écoutait Cradle of Filth, puis Immortal, Burzum et Mayhem.

Ce qui l'avait attiré au départ, c'était tout le mythe de Kurt Cobain, le nouveau porte-étandart de la post génération X, qui maintenant se prétendait comme telle. Le mal du siècle à peine commencé chez des hommes à peine finis.

Cette illusion se retrouvait aussi dans la "pensée" gothique, mais en plus exacerbée... On s'habille en noir pour faire le deuil de nos propres vies, qui sont (mal)heureusement vouées à la fin... alors à quoi bon supporter une lente agonie de presque un siècle (pour les moins chanceux)? Enfin, Jonathan aimait parler du suicide comme d'un but à atteindre et se la peter en montrant ses égratignures à l'avant bras:"hier soir j'étais tellement déprimé que j'ai pris mon rasoir et je me suis taillé les veines, mais je me suis raté... ca faisait trop mal!"; comme il aimait prendre son kiri gouter après les cours.

Jonathan a adopté ce mode de pensée... on emprunte pas un style sans en emprunter le comportement, et puis il suivait les copains.

Mais un jour le drame arriva: le plus "dark" de ses potes enleva son manteau d'Albator et ses New rock pour les remplacer par un jean diesel et des converse.

En effet, le temps où Jonathan se morfondait sur lui-même en faisant des poèmes où les mots "souffeu-rance" et "sang" étaient omniprésents était terminé. Il était temps de se reconvertir à nouveau: un jean diesel et les samedis soir aux Bains' ou au B-U... chacun attendait la fin de la semaine pour la "nouba" du vendredi soir aux planches.

Le temps passait et Jonathan affinait de plus en plus son goût pour la mode: le jean diesel c'est devenu ringard? Maintenant c'est le punk qui revient en force? Pas de problème! Jonathan fonçait s'acheter un slim, un blouson en cuir et un foulard parsemé de têtes de mort très "anarchie".

Mais, au fil du temps, Jonathan souffrait d'un mal étrange qui empirait de plus en plus.

Les personnalités qu'il avait enfoui se mélangeaient. Chacune prenaient ainsi le contrôle de lui-même par intermittance et de manière incontrolée...

Les symptômes étaient notables: soudainement, il lui venait à l'esprit une pensée caractéristique de la personnalité qu'il s'était forgé par le passé, puis il devenait le pantin de celle-ci.

Se livrait alors une guerre intérieure où Jonathan tentait de préserver sa personnalité de chal contre ses personnalités malfaisantes comme celle du grunge, ou pire, celle du gothique.

Un soir où Jonathan était en boite pour pécho, le grunge qui sommeillait en lui prit le contrôle au pire moment.

Alors qu'il était au côté d'une ravissante jeune fille, son corps alla commander de la kro.

Au bout d'une douzaine de bières enfilées les unes après les autres devant les yeux de la chal, il fut soudain prit de spasmes vomitifs. Il du alors se soulager l'estomac sur les genoux de la fille.

Le DJ fut mal inspiré de passer un remix de Smells Like Teen Spirit. Jonathan le grunge réagit comme tout grunge entendant du grunge: il pogotta.

Les pogos du grunge sont assez violents, surtout si celui-ci est bourré comme un cochon. Jonathan créa ainsi un véritable pit de pogos sur le dancefloor, percutant brutalement les chaloufs alentours.

Il fut viré dans la seconde par les videurs.

Titubant, Jonathan le grunge ressentit l'envie de vomir la bière qui lui restait dans l'estomac sur les gens qui faisaient la queue à l'entrée.

Puis, il s'enfuit en courant et en gueulant comme un possédé: "KuuuUUUrrttt!"

Lorsqu'il se réveilla, Jonathan vit que ses slims et ses chemises étaient déchirés... Il comprit que le grunge avait sévi la nuit dernière.

Au lycée, tous ses amis étaient au courant de ses exploits de la veille. Il fut la risée de la bande de chals à laquelle il appartenait d'habitude, pliant sous les sarcasmes et les huées. Il ne s'était pas senti aussi vexé depuis qu'il avait quitté la mode gothique.

Jonathan le gothique, justement, attendit minuit pour se manifester.

C'était un soir de pleine lune

La lune irradiait d'une lueur froide et bleutée. La honte traumatisante ressentie au cours de la journée fit de Jonathan le gothique un être abattu mais déterminé.

On le retrouva sur son lit,allongé dans une mare de sang.

Un petit couteau avait pu sectionné les veines de son avant-bras.

Dans son agonie, il avait réussi à inscrire de ses doigts trempés de sang:"SATAN" sur le mur.

Une feuille était posée sur sa table de chevet, on pouvait y lire "la vie ne vaut pas le coup."

Tout gothique n'aurait pas rêvé d'une fin plus gothique.

L'on raconte que dans sa dernière minute, Jonathan le chal réussit à reprendre le contrôle et tenta, en vain, d'enfiler un slim et un blouson en cuir.

J'ai imaginé cette histoire en observant la sortie des lycéens de Passy.

10 janvier 2008

"Amnesiac/Kid A" 23 juillet 2007

Un homme perdu dans le marais.

Embourbé jusqu'au genou, son pantalon durci par la boue sechée. Entravé.

Il s'était promis qu'il n'y reviendrait plus, pourtant le revoilà.

Il a perdu son chemin, il a oublié de quel côté il fallait tourner, ou bien fallait-il continuer tout droit, justement?

Maintenant il est dans l'eau putride, piegé par la mangrove, herrissée tout autour de lui.

La panique ne l'a pas encore gagné comme la dernière fois, cela fait pourtant plusieures heures que la brume est apparue.

Il ne voit pas à plus de 20 metres, mais il sait que s'il continue tout droit, il retrouvera le chêne bicentenaire. Avant ca, il faudrait déjà qu'il quitte cet espace marécageux.

Il a cru entendre le chant d'un oiseau, mais peut-être était-ce le sifflement du vent entre deux branches.

Avec l'eau glaciale dans lequel il évolue depuis maintenant quelques dizaines de minutes, il a l'impression d'avoir les jambes brulées . C'est une impression qu'il connaît bien, et paradoxalement , ca ne le fait pas souffrir.

Il ne se rappelle plus la cause de sa venue ici, il ne sait même plus depuis quand il est là, à patoger sotement dans ce marécage.

A en juger par sa fatigue, il devrait être ici depuis une dizaine d'heures. Fait-il nuit ou jour? Le brouillard est tellement épais, la mangrove tellement dense qu'il ne peut le savoir.

Au fait, il fait tellement sombre qu'il ne peut plus rien distinguer, juste des ombres plus sombres que les ténèbres même, serait-ce réellement des arbres où une sorte d'êtres inertes, l'observant s'enrouler, s'enfoncer dans cette vase molle et collante?

Plus qu'un seul objectif: sortir de l'eau, le reste n'est plus nécessaire, et puis son optimisme le persuade que rien n'est totalement perdu.

Des larmes coulent sur ses joues? Ou bien est-ce la sueur? Entre panique et peur.

Il tente vainement de trouver des raisons à sa venue ici, il faut réflechir pour ne pas perdre le fil. Depuis le temps qu'il est là, ca doit faire des années -des siècles, même- il ne s'est pas encore demandé pourquoi (tout optimisme s'est maintenant envolé).

Pourquoi n'est-il pas mort, tout simplement? Pourquoi est-il seul, pourquoi ne voit-il plus rien, pourquoi y a-t-il autant de silence? Pourquoi est-il là?

Il n'a plus pied, il se laisse emporter, son corps flottant comme du bois.

Il parvient plus loin à attraper une racine, il se hisse et se retrouve sur la terre ferme. Il reprend son chemin, et malgré son sens de l'orientation défaillant, il sent qu'en allant tout droit, il parviendra forcément à son but. (quel est-il?)

A courir aussi vite entre les palétuviers dans l'obscurité quasi-complète, il fallait bien qu'il trébuche contre une racine. La boue et le sang se sont aglutinées dans ses narines et contre ses paupière. Il fait tellement froid qu'il ne sent plus ses membres non plus. Il se relève pourtant, mais ne cesse de se cogner contre les troncs.

Il n'est plus qu'un spectre, déambulant dans ce marécage, trébuchant contre les racines. Hurlant à en perdre la voix.

c'est peut-être ca la fin, la perte de toute perception?

Un vagabond perdu dans les limbes.

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10 janvier 2008

extrait " Bac de philo 2007" 11 juin 2007

Aujourd'hui, comme vous le savez surement, s'est déroulée la première épreuve du bac écrit: le bac de philo.

Les élèves ont pu ainsi s'amuser à disserter sur des thèmes philosophiques essentiels tels que : " Que gagnions-nous à travailler?"; "Peut-on en finir avec les préjugés?", ou bien "Le désir peut-il se satisfaire de la réalité" et j'en passe (et surement des meilleurs).

Chaque année, les sujets de dissertations sont choisis avec soin.

On peut alors se poser la question, comment ont-ils trouvés de tels sujets?

La réponse est simple car chaque sujet de dissert est forcément basé sur un thème du programme, donc des notions vues en cours de philosophie (pour autant qu'ils existent).

Vous aussi, vous voulez créer de nouveaux sujets vachement marrant et à la fois casse-burnes?

Je vais vous indiquer le mode d'emploi.

Prenons tout d'abord un manuel de philo lambda, les chapitres du programme sont forcément indiqués en sommaire. On peut ainsi se poser directement des questions toutes connes avec des termes philosophiques, je m'y essaye:

L'inconscient permet-il de donner un sens à l'existence?

Le bonheur est-il illusoire?

Des questions toutes connes, qui peuvent être facilement traitée au bout de 4h de réflexion. Quoiqu'en fait il suffit de connaitre son cours!

C'est à partir de là qu'on peut pimenter un peu le tout: la grande mode est maintenant d'additionner plusieurs notions philosophiques, normalement totalement dépendantes l'une de l'autre, pour finalement forcer le candidat à trouver l'infime point commun entre deux chapitres. C'est très facile:

Peut-on se liberer par la religion?

Le travail est-il juste?

Jusque-là ca peut encore passer, mais on peut toujours compliquer le truc et rendre nos questions insensées!

L'acquisition d'une conscience sociale rend-elle libre?

Le bon s'oppose-t-il à la technique?

Le travail permet-il d'accéder au réel ?

Ou mieux:

La raison est-elle un droit artistique?

Franchement, j'ai beau m'essayer à trouver un truc très chaud, il y a toujours un moyen de répondre. ca doit être ca la magie de la philo: à partir de trois conneries, on est capable de se casser le cul 4h pour en sortir deux copies doubles remplies d'arguments d'autorité à 2 balles, comme quoi Descartes aurait dit cela sur cette notion parce qu'il pense donc il est et que Platon il a dit sensiblement la même chose mais je sors la seule citation que je connais de lui histoire de noircir plus de papier et m'en sortir avec un 8, ou un 16 ou même un 2 parce que moi ce que j'aime c'est les glaces et j'écris encore et encore et je commence à rentrer dans un etat de transe et tout tourbillonne et soudain pof c'est la fin il faut rendre et je me rends compte que j'ai finalement rempli le quota sans m'en rendre compte mais qu'en meme temps j'ai moi meme rien compris à tout ce que j'ai ecrit mais le correcteur se demmerdera à trouver un sens à ce charabia parce qu'il est bien capable de trouver un sens à n'importe quoi et je m'arrete la parce que vous devez en avoir marre.(de toute facon je m'en tape).

Comme quoi, c'est vachement amusant de faire un sujet de dissertation de philo.

Il n'y a pas qu'un seul programme de philo pour l'ensemble des terminales, chaque série à un programme qui lui est propre, se rapportant à la série. Par exemple les L ont "le language", les ES "la société est les échanges" et les S "le vivant".

On vient d'apprendre à ce propos que les S de l'année prochaine auront le plaisir de philosopher, non plus sur le vivant, mais sur les sciences du vivant. Un thème se rapprochant plus de leur programme de SVT.

On aura ainsi le droit à des sujets de dissertation plus facile, pour peu qu'on aime et connaisse le programme de SVT, tels que:

Le metamorphisme en zone de subduction des gabbros de la lithosphère océanique est-il une forme de liberté?

La rétroaction négative ovarienne sur le complexe hypothalamo-hypophysaire permet-elle d'atteindre l'inconscience?

ou bien pour les spé bios:

La complémentarité des métabolismes dans les cellules autothrophes est-elle une valeur sociale?

10 janvier 2008

"Faudra qu'on m'dise" 17 juillet 2007

Faudra qu'on m'dise, un jour, pourquoi on est voué à ne désirer que ce qui représente le passé?

Je n'ai que 18 ans, et au lieu de me tourner complétement vers l'avenir, comme il est de coutume à mon âge, je ne m'émeut qu'à la simple évocation du passé, des temps forts éloignés de mes 16 ans.

Et pourtant, à quel futur puis-je me raccrocher?  Aujourd'hui à cheval entre deux stades, je ne peux rien prédire... le désir est pourtant caractérisé par une vive attente, que seul le futur peut nous apporter! Alors qu'est ce que j'attends? Que tout redevienne comme avant? ce n'est pas sérieux.

Objectivement, est-il normal de regretter les moments passés avec mes anciens amis (magu,sarah, thomas), alors que rien n'est perdu, que j'ai mûri et qu'à l'heure où j'écris, je devrais me rejouir de passer d'un monde à un autre.

Est-il seulement normal d'être nostalgique à 18 ans? A cet âge tout va si vite, les amitiés passent et repassent, la crise d'adolescence est derrière nous, le monde nous est offert!

Comment se fait-il aussi que je regrette cette amitié, alors qu'aujourd'hui j'ai sans doute doublé le nombre de mes amis, et surtout qu'à l'époque , je ne pouvais plus supporter les crises de chacuns, nos embrouilles d'une futilité absolue, la puérilité de nos disputes "parce qu'il a dit ca, alors ca veut dire ca et tout est fini alors!". Franchement, c'etait plutot à chier!

Je sais bien qu'un retour en arrière est impossible, les personnalités changent vraiment trop vite. Je tente parfois d'envoyer des sms, des mails, pour feter un anniv, pour dire que je pense tout de même à elles, malgré notre "séparation". Mes attentions font leurs effets, mais tout est malheureusement perdu, plus rien n'est réciproque et puis il est inutile de se raccrocher à un passé perdu, puisque l'avenir me rappelle à l'ordre. 2 jours plus tard, toute nostalgie est oubliée. Et c'est ce qui va se passer après que j'aurais posté cette note.

Il n'y a même plus de volonté de se retrouver comme "au bon vieux temps", et des deux camps. Tout est trop lointain, et comme je le disais, tout est si changé maintenant.

Un simple signe d'une amitié perdue, juste l'évocation d'une vie avant celle-ci... comment puis-je oublier si rapidement ?Une pensée peut pourtant me faire sourire, le sourire s'efface aussitôt!

Ma mémoire ne retient pas que les bonnes choses, la nostalgie perdure un temps, mais le positivisme du présent reprend ses droits, "avant c'etait quand meme de la merde, comment ai-je pu être aussi aveugle?"

L'adolescence n'est donc pas terminée, le changement s'opére encore, la vie continue et la nostalgie me prend lorsque je n'ai rien d'autre à faire. En tout cas, il vaut mieux que ce soit maintenant!

La lecture des anciens blogs et des anciens commentaires sont assez marrants, si,vous aussi,vous voulez vous arreter 5 mins pour vous demander "comment c'etait avant, concrétement?", allez-y, vous en sortirez amusé.

Ben avant, c'était marrant, aujourd'hui ca l'est tout autant!

Dans quelques années, ca sera au tour de regretter l'époque zucchini's back et les sorties avec nico and co., non ! jamais on ne séparera et on vivra tous ensemble dans le même appart :D.

Ca manque seulement de filles, voila pourquoi je  regrette autant. (je m'connais bien, quand meme).

10 janvier 2008

"La rentrée en termes simples (ou inale..ahaha)" 17 septembre 2006

C'est la rentrée, donc bon fini la rigolade des notes de vacances, fini le doux lit deux places de ma piole, fini les journées passées scotchés à l'écran. Maintenant c'est travail travail travail! et internat.

16h: c'est à peu près le nombre d'heures ayant un rapport avec la rentrée 2006 dans le JT de TF1 (du 1er Aout au 4 Septembre, on en aura bouffé!)

4 litres: c'est la quantité de sueur déversée par mon corps lors de la montée des inombrables marches jusqu'à mon étage avec mes 4 sacs de 50 kilos chacun (oumph mon dos)

30: c'est le nombre d'élèves de ma classe de TS2

2: c'est le nombre de mecs que j'apprecies dans ma classe (2/30 c'est peu) en esperant qu'il y en ait plus au cours de l'année.

36: le numero de ma chambre d'internat

Lacam: ma prof de maths (ca suffit)

"Martin, seras-tu le raleur de la classe cette année?": La question de ma prof principale le premier jour.

1 jour: c'est le temps que j'ai tenu avec ma carte de self , après je l'ai perdu, 1 semaine plus tard, j'ai perdu le mot sensé remplacer ma carte de self.

1h30: c'est à cette heure qu'on a eu la bonne idée de faire sonner l'alarme d'incendie le deuxieme soir, toute la nuit elle a résonné dans ma tête.

1000: c'est le nombre d'élèves aglutinés sur l'herbe par jour de 11h15 à 14h00 (profitez en , bientot il fera bien moche)

13 septembre: c'est la date du premier dst de maths de l'année.

6h: c'est le temps de mes révisions de ce 1er dst.

sin2x=sinπ/2 : la faute à laquelle je m'en voudrais toute ma vie.

"j'vais vous apprendre le respect moi": les premiers mots m'étant adressés, prononcés par ma prof de physique en TP, alors que je lui demandais de venir voir par elle-même si je n'avais pas d'acide chloridrique (elle ne me croyait pas la counasse).

3 mins: c'est le temps maximal que j'ai réussit à tenir sans rire pendant le speach de notre bienveillant chef d'établissement.(voir fin de note)

"qu'est-ce qui est premier?": le sujet de la notre 1ere dissert de philo donné le mercredi de la rentrée. (alors j'attends vos réponses, je n'en sais toujours rien).

15secondes: c'est le temps nécessaire à Audran (le ptit génie de ma classe avec 3 ans de moins que moi) pour finir le casse-tête du cube multicolor.(ah putain l'enfoiré).

"ta gueule": c'est ce que j'ai pensé lorsque j'ai revu Anne-Marie(qui ne la ferme jamais) après 3 mois de tranquilité.

le coin posé: c'est comme cela qu'on défini, gab et moi, le banc situé dans la cour des 6e (face au soleil couchant et au parc, dos au bois), connu de nous seuls, et sur lequel on discute, écoute de la musique et se pose tous les soirs de 8h15 à 8h45.

comme quoi, en cherchant bien, passy peut-être reposant à certains moments de la journée.

BONUS!!!! (wahou)

étant un bon hors-la-loi, j'ai fouillé dans le bureau de mon tres bon directeur, et qu'est ce que j'ai trouvé? le superbe brouillon de son fameux discours annuel version 2006:

intro : bonne année, bonne santé, bonne volonté

(on vire les bonne, ca fait trop sympa -->volonté)

=>1er idée : volonté | ex: vendeur de volonté-->(mine de volonté)-->fortune! (l'argent parle aux jeunes)

--> fil directeur: recherche de volonté

ex: volonté demandée à Mr Alonzo--> grattage de tête--->fouille de poche--->pas de volonté  (donc élève sans volonté= élève VIRE!!)

métaphore de l'année 2006 (après le foot,les shamallows)...LA PLAGE!

==>vacances longues===>plage=sable  (ca parle aux jeunes)

parallèlement : volonté oubliée pendant les vacances-->volonté enfouie dans sable==>fouiller sable-->trouver source de volonté

(biensur source de volonté tres petite mais...)

2eme idée: métaphore filée: source de volonté doit se transformer en fleuve de volonté / qui dit fleuve dit motivation forte dit plaisir.. plaisir=volonté de travailler.

CL: sans volonté=> pas de volonté dans la vie = suicide

donc volonté=vie; pas de volonté=mort [merci mr le directeur]

3é idee:les relations

pas de relation=exclusion de soi et des autres -->relation très importante

pas de relation= pas d'ami! [on retrouve l'un des themes principaux de l'esprit de passy.. apres la soumission: les sans amis.  un directeur en parfaite harmonie avec son ecole, ca fait plaisir]

CL: volonté et relations sont les deux mamelles d'une vie equilibrée surtout à Passy, dont je leur souhaite de quitter au plus vite [que la derniere année de la génèration décadente de Poirier laisse place à la génèration Roël , sous mon emprise ]

ouverture: que les terminales se tiennent bien en dehors de passy, ces petits cons font les sauvages et crient comme des enfoirés de gorets, à cause de ca j'ai recu des plaintes diverses de vieux cons qui sont mes uniques amis. Leur faire croire qu'ils sont l'élite de la France , qu'ils ont un certain standing, comme ca ils feront pas chier.

*recommandation lors du discours: faire de grands gestes!

car faire de grands gestes:rap (ca parle aux jeunes) quitte à ressembler à un putain de clown débile , je serais toujours moins ridicule que cette bande de tignasses sur pattes , tous des MOUX! (génèration shamallow?!)                                        

                        

10 janvier 2008

extrait "la colo 2006" 6 aout 2006

en esclusivité, les paroles de Children of Botom

Lucas: chant guitare

Henri: chant guitare

Martin: Chant Basse

leonard: djembe (chant mais le micro etait pas tres fort :D)

         

Couplet 1

Avec ta chemise hawaienne

tu t'fais des meufs à la chaine

Acteur porno

venant d'un pays coco

Ta passion les vaches kiri

Pro du pictionnary

Tu es sur ta planete

et t'aimes bien les tites belettes

  Refrain

Amigo genital

Bete de paroi abdominale (x4)

solo!

Pont

Bonjour madame, je m'appelle Botom et je viens réparer le photocopieuse!

Couplet 2

Tu parles espagnol

Tu dis souvent ta guôle!

Tes lunettes de seductor

Me font kiffer à mort

Ton accent tropical

Me rend infernal

Des ton retour

j'ai eu envie de t'faire l'amour!

refrain

pont:

Doux jesus, il y a un bourrage de papier

oulala la temperature monte; elle monte , elle MOOOONNNNTEE

1.2.3 SKA!

le plus vieux métier du monde c'est celui de botom

sauf que lui c'est different, parce que lui c'est un homme

il se fait payer pour la beauté de son corps

vous l'avez deviné c'est un acteur no-por! (x2)

*moment triste*(avec choeur d'henri et moi (ouuhoouu) en meme temps que le chant de lucas)

botom est triste aujourd'hui

il se ballade seul dans les rue d'Bolivie

Botom est triste car il ne connait pas l'amour

il s'en va loin pour toujours

'oouuuuuuhhhhouuuuUUUUUyeah  one two three four!!

*refrain*

fin (en gueulant) Children of botom, tu veux des chips (on peut tres bien improviser comme pour "Vive la France!" pour le 14 juillet)

10 janvier 2008

"Martin, un jour avant les vacances (ou l'oral)" 25 juin 2006

"Non arretez, c'est sérieux je ne suis pas encore en vacances, je vous le rappelle il y a encore l'oral. euh... l'oral. Vous m'écoutez , non c'est vrai , c'est...euh le bac... de francais. ca compte pour l'année prochaine.. oui je passe. Si je le foire...enfin bon pas obligé de vous faire un dessin... Quoi?.. oui je révise, je prends ca tres au sérieux... t'es pas obligé de me croire, j'm'en fous... Ah? faut t'acheter des lunettes!... certes ... non, je révise toute la journée... c'est pas une blague... c'est vrai... pourquoi tu rigoles? ... et euh sinon vous  faites quoi pendant que je révise?... ah?... ben bonne soirée!... enfin mais non, vous pouvez vous passer de moi, je ne suis pas indispensable!... Si? ...tant que ca, ben tiens!... c'est ca... dis moi un truc que je ne sais pas... hein? quoi l'oral, ben oui l'oral c'est bon c'est que demain... oui j'le revise encore, enfin pas toute la soirée... y'aura qui? ah?... c'est vrai... et lui aussi... et elle vient ? ...vraiment? ... merde... euh finalement faut que je vois , mais je vais pas me coucher tard... je viendrais peut-etre pas.. ouais j'ai un truc demain, mais ca dure que 20 minutes , ca va.... ouais je m'en fous, va falloir que je me leve tot enfin bon... ben c'est du francais... ouais la seule matiere qu'on révise pas haha... ben j'ai un peu révisé, mais je vais m'arreter parce qu'en fait j'en ai rien à foutre... en vacances depuis le 1er juin!.. quoi le bac? mais c'est bon... ouais t'inquiete tout est solide, je me souviens de tout, ca fait a peine 3 semaines que j'ai révisé, ca suffit pour que je me souvienne.... Quoi l'année prochaine... on verra ca , il reste un an c'est bon!... et euh, ca dure jusqu'à quelle heure votre soirée? ... oh bah ca va!... une after? ouais c'est buen je vous suivrais... pfff ca me soule , mais j'ai la flemme de reviser... bon oki, mais faut que je rentre une heure avant alors...  rahh ca me soule de bouger là, je m'en fous de cette connerie d'oral... ouais ca sert à rien, je suis bien au dessus.. bon les mecs j'y vais... ouais à dans une heure.. de toute facon j'ai pas ma convoc donc ca sert à rien que j'y aille...ma mere m'accompagne... c'est bon elle me dépose... ben on se retrouve à la défence dans une heure... le temps d'y aller, et puis j'attends 5 mins histoire de faire style que je passe l'oral... ouais à tout de suite!... deja? ca passe vite!... t'aurais pas du crédit, que j'appelle ma mère et que je lui dise que tu m'accompagnes finalement... t'inquiete ca va marcher... et euh l'année prochaine tu pourrais appeler passy pour dire que finalement je suis pris à Richelieu... ouais tu te fais passer pour mon pere, tu sais bien l'imiter... non j'irais pas, ouais j'ai remarqué que les études ca correspondait pas à mon niveau d'intelligence... non ahaha, extremement élevé je veux dire... Mon projet d'avenir? ... mais mec, je suis un punk "no future" j'te rappelle... ouais j'ai envie de suivre mon inspiration... vivre de mon art, tu vois le truc?... ben on va cartonner avec mon groupe... ouais, bientot, j'connais un mec qui a son facteur dont le cousin est le beau frere du sosie de Johnny... ben il peut nous pistonner pour une demo.. quand? ben deja faut attendre que le facteur sorte de sa cure de desintox"

Vous l'avez compris, demain je suis en vacances.

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